Le SPW de Wallonie ne dispose pas d’une connaissance suffisamment précise de son parc de véhicules, de son état, de son utilisation et de son coût. » Bien calfeutré au plus profond des 600 pages que la Cour des Comptes consacre à la Wallonie, l’audit sur la gestion du parc de véhicules du Service public de Wallonie (SPW) tient du catalogue des horreurs en matière de gouvernance.
Il a couvert 2018 et pris en compte 2.054 véhicules. Parmi eux, un véhicule de fonction est attribué au secrétaire général, aux directeurs généraux et aux inspecteurs généraux. Mais des véhicules de service peuvent bénéficier à des agents pour le trajet domicile-travail. Dans tous les cas, le fisc doit être averti. Or les procédures de déclaration ne sont pas claires et génèrent des abus, pointe la Cour des Comptes. Qui met ces irrégularités sur le compte de « la faiblesse voire l’absence du contrôle (…) sur les carnets de bord censés être complétés par les conducteurs ».