Fukushima, c’était en mars 2011. Bientôt dix ans. Ce jour-là, le secteur nucléaire s’est rendu compte que les centrales devaient être mieux protégées contre les phénomènes naturels extrêmes. Dans la foulée, les régulateurs nucléaires européens réunis au sein du Wenra (l’Association des autorités de sûreté nucléaire des pays d’Europe de l’Ouest) ont arrêté, en septembre 2014, une série de nouvelles exigences visant à améliorer la sûreté des réacteurs existants. Ce texte devait ensuite être transposé en droit belge pour devenir contraignant. Ce qui a été fait le 28 février dernier, dans une sorte d’indifférence générale.