Bruxelles: une ville agréable, sale et embouteillée, selon ses expatriés

Belga Publié le lundi 08 juillet 2013 à 17h09 – Mis à jour le lundi 08 juillet 2013 à 17h27

Belgique Mais 81,2% des répondants considèrent que Bruxelles est une ville trop sale.
Les expatriés européens considèrent Bruxelles comme une ville agréable, notamment grâce à la richesse de sa vie culturelle et à sa gastronomie, mais déplorent un manque de propreté, de sécurité et les problèmes d’embouteillage, indiquent lundi les résultats de l’enquête sur la vie de la communauté internationale à Bruxelles, réalisée par le Bureau de Liaison Bruxelles-Europe. 

Les répondants ont également des habitudes de déplacement relativement écologiques. Réalisée de mai à juin 2012, l’enquête a recueilli l’avis de 8.345 expatriés sur leur vie culturelle et politique en Belgique, mais également sur la mobilité et leur opinion de Bruxelles. La grande majorité des participants vivent dans la Région de Bruxelles-Capitale (85,8% contre environ 10% en Flandre et un peu plus de 3% en Wallonie), travaillent pour les institutions européennes (Parlement, Commission ou Comité des Régions entre autres), et sont originaires de pays membres de l’Union européenne.

D’après les résultats de l’enquête, une grande proportion d’expatriés européens aiment vivre à Bruxelles (74,5%), notamment grâce à son offre culturelle riche et variée (77,9%), sa gastronomie (70,2%) et ses espaces verts (50,2%).
Mais 81,2% des répondants considèrent que Bruxelles est une ville trop sale, 77,5% estiment qu’il faut prendre des mesures urgentes afin de réguler le trafic routier et 51,1% se sentent moins en sécurité que dans d’autres grandes villes européennes.
Les expatriés interrogés se montrent d’ailleurs relativement respectueux de l’environnement. D’après l’enquête, 28,5% d’entre-eux se déplacent en métro presque tous les jours, 14,2% en bus, 11,6% en tram et 11,1% en vélo. Seuls 23,5% des répondants non Belges utilisent leur voiture presque quotidiennement. 
Les expatriés européens “effrayés” par le vote obligatoire en Belgique

 
Le vote obligatoire constitue un obstacle à la participation des expatriés européens aux élections en Belgique, malgré leur intérêt pour la vie politique locale, révèle lundi l’enquête sur la vie de la communauté internationale à Bruxelles, réalisée par le Bureau de Liaison Bruxelles-Europe. 
D’après ses résultats, 44,4% des étrangers établis à Bruxelles souhaiteraient voter aux élections régionales. Réalisée de mai à juin 2012, l’enquête a recueilli l’avis de 8.345 expatriés sur leur vie culturelle et politique en Belgique, mais également sur la mobilité et leur opinion de Bruxelles. La grande majorité des participants vivent dans la Région de Bruxelles-Capitale (85,8% contre environ 10% en Flandre et un peu plus de 3% en Wallonie), travaillent pour les institutions européennes (Parlement, Commission ou Comité des Régions entre autres), et sont originaires de pays membres de l’Union européenne.
Selon les résultats, seuls 15,3% des non Belges interrogés et établis à Bruxelles avaient participé aux élections communales d’octobre 2006. Près de la moitié (49%) n’ont pas voté à cause de l’obligation de vote en Belgique, 20,7% à cause d’un manque d’intérêt et 12% parce que la procédure est complexe.
Lors de l’enquête, 38% des non Belges avaient indiqué qu’ils voteraient aux élections communales d’octobre dernier, et 33,6% envisageaient de le faire. Des statistiques nettement supérieures au taux de participation réel des citoyens de l’UE en octobre 2012, soit 13,6%. “Ceci montre que la communauté internationale visée par cette enquête est beaucoup plus active en termes de participation politique que les Européens appartenant aux premières vagues de migration de l’après-guerre ou à la migration plus récente liée au travail”, analyse l’enquête.
Les personnes interrogées marquent d’ailleurs également leur intérêt pour les autres échelons de pouvoir en Belgique. Ainsi, 44,4% des non Belges vivant à Bruxelles participeraient aux élections régionales si le droit de vote était élargi aux Européens, et 38,6% l’envisageraient. 
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