En mai 2014, il était apparu que le réseau informatique des Affaires étrangères était touché par un important virus. Les ordinateurs de plus de 3.100 diplomates de Bruxelles et des ambassades avaient dû être placés en quarantaine. Le problème avait duré plusieurs mois.

Une enquête judiciaire avait été ouverte mais n'a rien donné, ressort-il vendredi. "Notre évaluation finale a conduit à un classement sans suite du dossier. L'enquête n'a pas apporté suffisamment d'éléments de preuve pour engager des poursuites ou rendre un rapport aux autorités dans le cadre d'une activité d'espionnage de la part d'une puissance étrangère, qui peut engendrer des sanctions politiques ou diplomatiques", indique le parquet fédéral.