Pour la première fois depuis de début de la pandémie de covid, les ministres-présidents de Flandre, de Wallonie et de Bruxelles ont pu discuter lors de la traditionnelle fête flamande du 11 juillet à l'hôtel de ville de Bruxelles. C'est toujours l'occasion de séances de photos amicales, le sourire aux lèvres, un verre à la main. Mais pour le Premier ministre wallon Elio Di Rupo (PS) et son homologue bruxellois Rudy Vervoort (PS), il n'y avait guère de raison de faire la fête. L'état des finances publiques régionales de la Wallonie et de Bruxelles est désastreux. Il y a un mois, le parti d'opposition Les Engagés (les anciens du cdH) au Parlement wallon a déclaré qu'un assainissement du budget était nécessaire de toute urgence. "Sinon, nous devrons bientôt mendier à nouveau auprès des Flamands." Des rapports récents de la Banque Nationale et de l'OCDE ont accordé une attention particulière à la persistance du déficit budgétaire élevé de la Belgique, qui n'est plus inférieur à 4 % du produit intérieur brut (PIB). Le doigt est, à juste titre, pointé sur le gouvernement fédéral, qui n'est pas pressé de mettre un terme au déraillement des dépenses publiques. Mais les régions sont aussi vissées.
…                         

Source:  https://trends.levif.be/economie/politique-economique/l-ecart-budgetaire-entre-la-flandre-et-la-wallonie-devient-intenable/article-normal-1576791.html