Le Traité sur l'interdiction des armes nucléaires prohibe l'utilisation, le développement, la production, les essais, le stationnement, le stockage et la menace d'utilisation d'armes nucléaires. Il avait été approuvé par l'Assemblée générale des Nations unies en juillet 2017 avec le soutien de 122 pays. Et il a depuis lors été signé par 84 pays. Parmi ceux qui l'ont ratifié récemment figurent le Nigeria, la Malaisie, l'Irlande, Malte, Tuvalu. Après la 50e ratification, celle du Honduras fin octobre, le traité doit entrer en vigueur le 22 janvier 2021, a annoncé l'ONU. Mais les principaux pays possédant l'arme nucléaire, dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, la Chine et la Russie, ne l'ont pas signé.

Selon la diplomatie belge, le TIAN "pourrait donner un nouvel élan au désarmement nucléaire multilatéral" mais s'avère ne pas être "l'outil adéquat pour atteindre nos objectifs d'initier des efforts globaux, réciproques et graduels".

"Le TIAN ne contient pas de mécanisme de mise en œuvre ni de vérification des engagements des Etats parties. En l'absence d'un accord tangible et vérifiable, la Belgique reste pleinement engagée dans la politique de dissuasion de l'OTAN", poursuit la communication de la diplomatie belge.

Le Traité de non-prolifération (TNP), ratifié par la Belgique et l'ensemble des membres de l'OTAN, reste "la pierre angulaire du régime mondial de non-prolifération et de désarmement nucléaire", affirment les Affaires étrangères belges, qui soulignent que le pays reste "fortement engagée en faveur d'un monde libre d'arme nucléaire".

 

Source:  https://www.lalibre.be/belgique/politique-belge/la-belgique-reste-opposee-a-une-resolution-sur-le-traite-de-l-onu-interdisant-les-armes-nucleaires-5fcf17eed8ad5844d16c1711