Auto La première version de notre Baromètre Mobilité avec l’UCM ne laisse planer aucun doute… Il y a du boulot.
 

Ca-ta-stro-phique. Quatre syllabes, trois Régions, deux minutes de silence pour UN problème de classe mondiale : la mobilité en Belgique. La première version de notre Baromètre de mobilité réalisé en collaboration avec l’Union des classes moyennes (UCM), sur lequel nous ferons régulièrement un état des lieux, ne laisse planer aucun doute. La mobilité, qui alimente les discussions de tout un chacun tous les jours, représente une perte de temps et d’argent qui, aujourd’hui, dépasse pour beaucoup l’entendement. Quatre sondés sur cinq jugent la situation "déplorable", en somme.

 

1. D’où vient le problème ?

Lasagne institutionnelle, manque de communication entre les différents acteurs concernés, spécialement au sein du comité de concertation, déresponsabilisation des usagers, qui continuent de voir (parfois légitimement mais pas toujours) la voiture comme le seul mode de transport valable, déficit d’offre d’alternatives valables à la voiture, précisément… "Les raisons ne manquent pas pour expliquer l’état de délabrement de notre ‘mobilité’au sens large", résumé Clarisse Ramakers, cheffe du service d’études de l’UCM.

De fait, c’est ce que montrent aussi les résultats du baromètre, et le manque d’investissements chroniques dans notre réseau d’infrastructures n’a évidemment pas contribué à changer la donne. "La Belgique investit en moyenne 0,6 % de son PIB, contre 1 % en moyenne au sein des 28 membres de l’UE, selon Eurostat", rappelle-t-on du côté du côté du cabinet du ministre François Bellot (MR). Le problème de la mobilité, à l’instar de la population belge et du nombre d’usagers, n’a eu cesse de prendre de la hauteur.

 

 

Clarisse Ramakers, cheffe du service d'études de l'UCM
Clarisse Ramakers, cheffe du service d'études de l'UCM © DR