Luc Van den Brande a eu chaud. Mais, jeudi, au terme de son audition à huis clos en commission Médias du Parlement flamand, il a pu préserver son mandat de président du conseil d’administration de la VRT. Il doit cependant sans doute plus son maintien à sa couleur politique – qui est la même que celle du ministre de tutelle, Benjamin Dalle (CD&V) qu’à sa crédibilité dans la fonction. La chaîne publique flamande fait l’objet depuis des mois de révélations en cascade qui ternissent dangereusement sa réputation et dans lesquelles il pourrait avoir joué un rôle trouble.