Les infrastructures belges délaissées par les investissements publics
G.D., Mis en ligne 20160424
Au fil des enquêtes, le constat est de plus en plus clair : la chute des investissements publics dans les insfrastructures belges a de lourdes conséquences.© D.R.
L’investissement public dans les infrastructures belges n’a cessé de plonger depuis trente ans, révèle une étude de la Fédération belge des Entreprises relayée samedi par L’Echo . Sur la période 2010-2013, la Belgique se situe même à la dernière place en Europe avec seulement 0,6 % du PIB injecté dans ses équipements.
A l’occasion de son enquête « La Belgique s’effritte », Le Soir avait fait le constat concernant le rail. Pendant des années, on a manqué d’argent pour entretenir le réseau. Pour preuve : un kilomètre de ligne sur 4 est à remplacer, de même que 225.000 traverses. Une sous-station électrique sur cinq est à renouveler, et la moitié des passages à niveau doit être réaménagée. On retiendra encore que 80 % des ponts en maçonnerie datent d’avant la Première Guerre et que la moyenne d’âge des tunnels (la plupart étant situés dans les Ardennes) est de 87 ans, tandis que le plus vieux a… 171 ans.
Les maux de la Belgique se reflètent dans ses briques
Les routes wallonnes aussi sont dans le viseur. Elles auraient besoin de 5 milliards. Après des années de sous-investissement dans l’entretien et la modernisation du réseau routier, la Wallonie a décidé de prendre le taureau par les cornes. Mais les besoins dépassent encore les moyens budgétaires disponibles…
Les infrastructures publiques sont dans la plupart des domaines en très mauvais état. La comparaison avec les pays voisins nous est très souvent défavorable. Les raisons : le communautaire, la mauvaise gestion et la réductoin des dépenses publiques.