Plusieurs sortes de soupes (industrielles, au poisson ou encore à l’oignon) sont passées à la loupe. Un "d ossier de l’été" à voir ce lundi 19 août sur la Une à  22h15.

Pour ce dernier dossier de l’été, Benjamin Maréchal a décidé de se pencher sur un mets quelque peu hors saison : la soupe. En Belgique, on consomme en moyenne chaque année 26 litres par habitant, soit deux fois plus qu’en France. Ce qui fait de nous le troisème pays parmi les consommateurs de potage en Europe. Un plat familial par excellence. Une préparation saine, savoureuse, remplie de vitamines, de fibres et de sels minéraux. Et surtout, très facile à cuisiner. Pour autant, les soupes en brique et en boîte sont plébiscitées par les consommateurs afin de gagner du temps et par facilité.

Les soupes industrielles surfent sur l’image de "plat bien-être", en mettant en avant sur leurs packagings des gros plans de légumes et en affichant des garanties de naturalité ("Produit naturel", "Made in France"). Néanmoins, en s’aventurant dans les entrailles des usines, les journalistes vont découvrir que les légumes ne représentent qu’un faible pourcentage du produit. En plus de l’huile, de l’eau et de la crème, des arômes sont ajoutés pour donner plus de goût et de l’amidon modifié extrait du maïs est incorporé afin d’avoir une texture plus épaisse. L’ajout de sucre et d’huile hydrogéné dans la composition de certains potages est également à garder à l’œil.

Dans la seconde partie du reportage, rendez-vous dans une usine qui fabrique de la soupe de poisson. Celle-ci propose une bisque haut de gamme, avec plus de 40 % de poisson et des ingrédients de qualité. Les journalistes vont rapidement constater que pour la majorité des soupes de poisson, les cadavres et déchets de poissons sont généralement utilisés plutôt que les filets, la partie la plus noble. Si ces parures sont tout à fait comestibles, il se peut cependant qu’elles ne soient pas très bien nettoyées et que des boyaux ne soient pas enlevés, ce qui risque de donner un goût âcre.

Dernière soupe passée à la loupe : celle à l’oignon. Typiquement français, ce mets gratiné au fromage avec des croûtons dorés ravit les touristes de passage à Paris. Seulement, beaucoup de restaurateurs proposent par facilité et par soucis d’économie, de la soupe en poudre. La même que l’on peut retrouver au supermarché.