Quel est votre type de douleur ?

Et 3 techniques pour l’apaiser

Chers amis,

Que vous ayez mal au genou à cause de l’arthrose, mal à la tête à cause d’une migraine ou mal à la gorge à cause d’une angine, dans tous les cas vous avez mal.

Vous pourriez bien-sûr prendre un antidouleur qui marche pour tous les types de douleurs.

Mais on en connaît les effets secondaires, et ça n’est pas ce que je vous recommande.

Apprendre à reconnaître votre type de douleur (et je ne parle ni de sa localisation ni de sa cause) vous permettra de savoir comment la traiter, d’une manière plus douce et surtout, plus appropriée.

Douleur chaude : ça gonfle

Le premier type de douleurs, les plus fréquentes, ce sont les douleurs chaudes.

Une douleur « chaude » est la plupart du temps provoquée par une inflammation.

Vous-êtes vous déjà cogné un orteil contre un meuble ?

C’est extrêmement douloureux et vous pouvez rapidement constater après le choc le gonflement de l’orteil, une rougeur et une sensation de chaleur qui irradie.

Ce sont des réactions inflammatoires typiques.

Quand l’organisme est agressé, que ce soit de manière chimique, toxique, microbienne ou traumatique, il met en place pour se défendre ce type de réaction.

Cette réaction est le plus souvent locale.

Les globules blancs vont sécréter des molécules entraînant la vasodilatation des vaisseaux afin de permettre l’arrivée d’autres cellules de défense pour les aider à lutter contre l’agression.

Ce système ingénieux est indispensable à l’organisme : il permet l’élimination des agresseurs et assure la réparation des lésions.

Il prend fin lorsque le danger disparaît.

Il s’agit donc d’une action naturelle qui est nécessaire pour guérir.

Par conséquent, et sauf si la douleur est trop forte, il ne faut pas forcément toujours s’acharner à la combattre (mais il peut être utile de la soulager, j’y reviens juste après).

Toutes les maladies qui se finissent en ite (tendinite, arthrite, otite, etc…) sont généralement un phénomène inflammatoire.

3 solutions pour apaiser une douleur chaude

La première solution pour apaiser une douleur de type chaude est d’apporter du froid.

Le froid va permettre de réduire l’œdème, et de calmer la douleur en limitant la production par l’organisme de molécules inflammatoires de type cytokines ou prostaglandines.

Il « endort » aussi les fibres nerveuses, d’où son action anesthésiante.

Pour être tout à fait complet les effets du froid permettent aussi :

  • un effet vasoconstricteur (il resserre les vaisseaux)
  • une diminution locale de la circulation sanguine
  • une réduction des risques de saignements internes
  • une atténuation des spasmes musculaires

Vous pourriez en faire usage en cas de genou enflé et douloureux, de tendinite, d’entorse, de foulure, de coup, d’arthrite douloureuse, de piqûre de moustique

Le froid peut être utilisé dans les trois premiers jours (pas plus longtemps pour permettre à notre système de défense de faire son travail) suivant l’apparition des symptômes afin d’éviter qu’ils ne s’amplifient.

Enveloppez des glaçons dans un linge humide (ou achetez une poche de froid en pharmacie) et appliquez-le 12 à 15 minutes.

Répétez toutes les deux heures si nécessaire.

Attention au risque d’engelure !

N’appliquer jamais directement les glaçons sur la zone touchée et si la douleur s’aggrave ou que la peau devient très rouge stoppez le soin.

Deuxième solution : pensez à l’homéopathie. 

Les deux grands médicaments des douleurs chaudes et gonflées sont Belladonna (du nom de la plante poison) et Apis mellifica (issu du venin d’abeille).

Vous pouvez utiliser Belladonna en 5 CH pour  une douleur locale et compléter si la douleur persiste avec Apis Mellifica en 9 CH, à raison de 5 granules, dès que la douleur apparaît et toutes les 2 heures.

Troisième solution : respirez de la bonne manière !

Une manière toute simple de calmer la douleur est d’utiliser tout simplement votre respiration.

Les deux temps de la respiration (inspiration et expiration) activent chacun l’un des côtés de notre système nerveux, sympathique ou parasympathique.

Or, quand vous souffrez de douleur inflammatoire, votre système parasympathique s’emballe pour tenter de calmer l’inflammation.

Un simple exercice de respiration peut vous permettre de ramener l’équilibre.

Voici comment procéder : portez votre regard sur la région de la douleur et effectuez des inspirations plus longues que vos expirations (ce peut être 6 secondes pour les premières, contre 4 pour les secondes).

Faites cet exercice pendant 5 à 10 minutes.

Si vous voulez en savoir plus sur ces techniques incroyables de respiration, j’ai créé un programme avec un grand spécialiste de la cohérence cardiaque que vous pouvez retrouver en cliquant sur ce lien.

Douleur froide : ça circule mal

Les douleurs « froides », quant à elles, ne découlent pas d’une inflammation.

Il n’y a ni œdème, ni rougeur, ni chaleur.

Elles sont plutôt dues à des contractures musculaires, ou à des problèmes de circulation sanguine.

On les appelle parfois des douleurs neurologiques.

C’est typiquement le cas de la migraine ou encore de la sciatique. On trouve aussi dans cette catégorie les rages de dents par exemple.

Une bonne manière de savoir si votre douleur est de type “froide” est que vous aurez spontanément envie de chaud pour la soulager.

3 solutions pour calmer une douleur froide

La première, vous vous en doutez, va être d’utiliser le chaud.

La chaleur va permettre à vos muscles de se décontracter en diminuant les tensions et les raideurs.

Elle augmente la circulation sanguine (vasodilatation), l’activité cellulaire (stimulation des organes) et l’action inflammatoire qui favorise la guérison.

Vous pourrez faire usage du chaud en cas de contractures musculaires, de mal de dos, de douleurs cervicales, de torticolis, de douleurs abdominales ou menstruelles, de courbatures, de crampes, de migraines, de sciatique.

Pour l’appliquer vous pouvez utiliser une bouillotte par exemple.

Maintenez la zone douloureuse bien chaud entre 15 et 20 minutes. Attention à ne pas vous brûler tout de même !

Une douche ou un bain chaud sont parfois suffisants.

Du côté de l’homéopathie, en cas de migraine, vous pouvez viser Ignatia amara en 5 ou 7 CH à raison de 5 granules 2 à 4 fois par jour.

Et bien sûr, pour ce type de douleur, la respiration peut aussi vous aider.

Dans ce cas, l’exercice à pratiquer sera l’inverse de celui évoqué pour les douleurs chaudes : concentrez-vous sur la région de la douleur (vous pouvez même poser votre main dessus) et effectuez des expirations plus longues que vos inspirations (4 secondes contre 6 secondes).

Le soulagement devrait être rapide.

Et vous ? comment traitez-vous vos douleurs ?

Prenez soin de vous.

Laurent des éditions Nouvelle Page

 

Source:  https://nouvelle-page-sante.com/quel-est-votre-type-de-douleur/

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