Quels sont les meilleurs anti inflammatoires naturels ?

Lorsqu’on ressent des douleurs, notre réflexe premier est souvent de nous tourner vers les médicaments. Pourtant, il existe des solutions naturelles capables de nous soulager. Bénéfiques pour la santé et issus du travail de la nature, ces produits se consomment facilement et peuvent soulager nos douleurs, nos traumatismes et nos blessures. Plutôt que d’avoir recours aux molécules chimiques, prenez quelques instants pour découvrir les meilleurs anti-inflammatoires naturels.

Quels sont les meilleurs anti inflammatoires naturels ?

Le curcuma

Le curcuma provient d’une plante qui se développe en Asie, et plus spécialement au Myanmar, au Bangladesh, au Sri Lanka et en Inde. Cette herbacée de petite taille est aujourd’hui utilisée à travers le monde dans un cadre culinaire. La racine que l’on extrait de la plante est broyée et séchée pour former une épice. On la reconnait par sa couleur vive. Or, en raison de sa composition, celle-ci se révèle être un puissant anti-inflammatoire naturel.

La composition du curcuma

On considère aujourd’hui le curcuma comme l’une des plantes les plus antioxydantes au monde, en raison de sa composition faite de curcumine et de curcuminoïdes. On y trouve des huiles essentielles et de l’amidon, mais ce n’est pas tout. Le curcuma contient aussi de la vitamine B6 en quantités intéressantes, ainsi que de la vitamine C, E, K, B1 et B2.

Quelques sels minéraux et oligo-éléments se retrouvent aussi dans le curcuma, comme le zinc, le magnésium, le fer, le cuivre, le manganèse, le phosphore et le potassium. C’est à cette composition rarement égalée que l’on doit les nombreuses propriétés du curcuma, dont ses pouvoirs anti-inflammatoires très puissants.

Les effets anti-inflammatoires

En Chine et en Inde, le curcuma s’utilise depuis des siècles pour ses capacités à contrer les inflammations. Le rhizome de curcuma affiche des propriétés médicinales que les scientifiques comparent souvent à celles de la cortisone ou de l’aspirine. Il soulage l’arthrite, la tendinite, la névralgie, la sciatique, les rhumatismes…

Différentes études menées ont permis de mettre en lumière les propriétés anti-inflammatoires de la plante, notamment sur la pancréatite, l’arthrite rhumatoïde et la colite ulcéreuse. Par ailleurs, la curcumine peut aussi permettre de soulager les personnes souffrantes du syndrome de l’intestin irritable. Cela permet de soulager les malades en réduisant leurs symptômes (Turmeric extract may improve irritable bowel syndrome symptomology in otherwise healthy adults : a pilot study. Bundy R, Walker A. 2004).

Le fenugrec

Le fenugrec est une plante originaire du Moyen-Orient et du Proche-Orient. On le trouve en Inde, en Égypte ainsi qu’autour de la mer Méditerranée. Ses feuilles s’utilisent de différentes manières, et notamment comme une herbe séchée. On broie aussi les graines de la plante pour les transformer en une épice, qui entre souvent dans la composition du colombo ou du carvi.

La composition du fenugrec

le fenugrec dispose d’une étonnante composition. Les graines de la plante comprennent 10 % de lipides, 20 % de glucides et 30 % de protéines ! Elles contiennent aussi différents nutriments, comme des vitamines (A, C et B1), ainsi que des sels minéraux variés : soufre, calcium, fer, magnésium… Ce qui distingue le fenugrec des autres épices, c’est aussi sa teneur très élevée en phosphore, en acides aminés et en saponines.

Cette plante et ses graines sont aussi riches en flavonoïdes, qui sont des antioxydants. On y trouve aussi des huiles essentielles, des fibres mucilagineuses, de la lécithine et des alcaloïdes. Et comme tout aliment naturel, le fenugrec nous fait profiter de ses différents bienfaits sur l’organisme, dont ses pouvoirs anti-inflammatoires.

Les effets anti-inflammatoires

On utilise le fenugrec depuis quelque temps pour traiter et soulager les inflammations cutanées, ainsi que les douleurs névralgiques et les rhumatismes. On réduit les graines de fenugrec en poudre et on les utilise notamment comme cataplasmes ou sous la forme de compléments alimentaires. Cette plante agit pour le bon fonctionnement de nos défenses naturelles grâce à sa propriété « hypocholestérolémiante ».

Il agit sur la fonction cardiaque et sur les affections qui sont liées (hypertension, hypotension, accidents cardiovasculaires…).

Les oméga-3

Les oméga-3 sont des acides gras qui peuvent être de différentes natures. Trois sont essentiels aux êtres humains : l’acide alpha linolénique ou ALA, l’acide docosahexaénoïque ou DHA, l’acide acide éicosapentaénoïque ou EPA. Ils nous sont apportés par la nourriture, même si l’ALA est capable de synthétiser l’EPA et le DHA. Leurs rôles dans l’organisme sont complexes, et assez variés. On sait aujourd’hui qu’ils agissent à différents niveaux, comme sur le cerveau ou la fonction cardiaque. Mais il s’avère que ce sont aussi des anti-inflammatoires naturels très intéressants.

Les effets anti-inflammatoires des oméga-3

Les oméga-3 tiennent un rôle important dans les mécanismes de l’inflammation. Ils sont efficaces contre les douleurs, et les raideurs matinales notamment. Les acides gras polyinsaturés sont aussi utiles dans la prévention et le traitement de l’arthrose. Cette dernière se manifeste en détruisant le cartilage des personnes touchées, qui sont très nombreuses. Ainsi, les oméga-3 freinent et stoppent la destruction cartilagineuse. Ils agissent en parallèle sur les douleurs et les symptômes de la maladie.

De cette manière, les oméga-3 agissent comme un remède naturel. Ils permettent de limiter l’usage des médicaments dans le cadre des traitements contre les inflammations diverses (Polyunsaturated fatty acids, inflammation and immunity, Calder PC, Grimble RF. 2002).

Le gingembre

En règle générale, le gingembre est souvent utilisé pour la saveur qu’il peut apporter à notre cuisine. Mais il s’agit d’une racine aux pouvoirs divers, dont les plus connus sont certainement ses vertus aphrodisiaques. C’est aussi l’un des meilleurs anti-inflammatoires naturels qu’il nous est possible de consommer.

La composition du gingembre

La composition du gingembre comprend du gingerol, un élément actif connu pour agir sur les foyers d’inflammation du corps humain. Cette racine se compose aussi d’antioxydants et de vitamines (A, provitamine A et B9 essentiellement).

On trouve aussi des sels minéraux et des oligo-éléments dans sa composition. Il s’agit du calcium, de l’iode, du magnésium, du manganèse, du cuivre, du phosphore, du sélénium, du potassium et du sodium. Enfin, le gingembre se distingue aussi par sa haute teneur en potassium. Ces éléments réunis au sein d’un même aliment nous permettent de profiter des bienfaits du gingembre sur l’organisme.

Les effets anti-inflammatoires

Le gingembre est un aliment qui possède de puissants effets sur la digestion, les nausées et les vomissements. Mais la science a aussi permis de mettre en lumière ses effets sur l’inflammation. Cela fait bien longtemps que les propriétés anti-inflammatoires de certains composants du gingembre sont reconnues (Ginger-an herbal medicinal product with broad anti-inflammatory actions, Grzanna R, Lindmark L, Frondoza CG. 2005). Parmi eux se trouvent les gingérols, les paradols et les shogaols.

Chez l’être humain, la consommation de gingembre peut soulager l’arthrite et les douleurs liées aux troubles inflammatoires chroniques. Il peut donc être particulièrement intéressant de consommer du gingembre lorsqu’on est sujet à des douleurs inflammatoires de toutes sortes. Il se consomme sous la forme d’un complément alimentaire, en infusion, comme épice ou simplement sous sa forme naturelle.

Le saule blanc

Parmi les meilleurs anti-inflammatoires naturels se trouve également le saule blanc. Cette plante que l’on appelle aussi « osier blanc » est issue de la famille des salicacées. Il s’agit d’un arbre dioïque qui pousse dans les zones humides d’Europe. Ses branches fournissent de l’osier et son écorce est prélevée sur les branches âgées de deux à trois ans pour un usage médicinal. Cela fait des siècles que les médecines grecques et chinoises l’utilisent contre les inflammations de toutes sortes.

La composition du saule blanc

Le saule blanc contient notamment des flavonoïdes (lutéoline, naringénine, hétérosides du quercétol, eriodictyol, etc.), des tanins, des composés phénoliques ainsi que des salicylates.

Comme la partie utilisée du saule blanc est son écorce, elle ne se consomme pas en cuisine. Elle ne comprend pas d’éléments nutritifs comme des vitamines ou des sels minéraux. En revanche, ses composants n’en demeurent pas moins intéressants. Ce sont eux qui permettent au saule blanc de proposer des vertus anti-inflammatoires aussi puissantes.

Les effets anti-inflammatoires du saule blanc

L’écorce du saule blanc est essentiellement connue pour soulager les douleurs lombaires, et permet de réduire l’utilisation des médicaments classiques. Des chercheurs ont réalisé une synthèse des études menées sur le saule blanc (Herbal medicine for low back pain : a Cochrane review. Gagnier JJ, van Tulder MW, et al. Spine. 2007). Ils ont déterminé l’efficacité du saule blanc sur ce type de douleurs.

De plus, le saule blanc peut aussi traiter l’arthrose. Là encore, plusieurs études ont été menées pour déterminer le réel impact des composants du saule blanc sur l’affection. L’extrait de saule blanc s’est montré tout aussi efficace que les médicaments anti-inflammatoires dans la réduction des douleurs ressenties dans les hanches et les genoux.

Enfin, l’écorce de saule blanc peut aussi soulager l’arthrite rhumatoïde chez les personnes qui en souffrent. Il entre d’ailleurs dans la composition de nombreux médicaments visant à traiter les douleurs liées à cette affection.

L’harpagophytum ou griffe du diable

Cette racine que l’on nomme aussi couramment « griffe du diable » trouve ses origines en Afrique. Elle pousse essentiellement en Afrique du Sud, en Angola, en Namibie et au Botswana. Ses propriétés médicinales n’ont été révélées que récemment, au cours du XXe siècle. La science s’est alors intéressée aux pouvoirs anti-inflammatoires de cette racine. Ces derniers ont même été comparés aux effets des ibuprofènes.

La composition de la griffe du diable

La griffe du diable comprend une grande diversité de vitamines dont la vitamine B (B1, B2, B3, B5, B9 et B12). On y trouve aussi de la vitamine C et du bêta-carotène, en plus faibles quantités. La racine contient par ailleurs différents sels minéraux, dont font partie le phosphore, le calcium, le cuivre, le magnésium, le fer, le potassium et la silice.

La plupart des bienfaits de la griffe du diable sur l’organisme sont liés à ses principes actifs parmi lesquels se trouve l’harpagoside. Avec lui se trouvent des flavonoïdes, des phénols, de l’acide chlorogénique et de l’acide cinnamique. Ce sont ces principes actifs qui permettent à la racine de se démarquer dans le traitement des inflammations, notamment.

Les effets anti-inflammatoires

L’harpagophytum est efficace contre les douleurs lombaires. La science a en effet permis de faire le lien entre la réduction des maux de dos et la consommation de cette racine. Différents médicaments contiennent d’ailleurs des extraits de la griffe du diable dans leur composition. D’autre part, cette racine venue d’Afrique peut aussi soulager les personnes victimes de douleurs arthritiques. L’efficacité des composants de la racine permet de réduire les douleurs causées par l’arthrose (Arthritis Research Campaign. Complementary and alternative medicines for the treatment of rheumatoid arthritis, osteoarthritis and fibromyalgia, 2008).

La Girogle

Originaire d’Indonésie, le girofle est connu pour ses nombreux bienfaits. Il est anti-inflammatoire et apaise les douleurs musculaires. Mais c’est aussi un très bon anesthésiant local et un antiseptique efficace. Le girofle agit également contre les bactéries, les microbes et les virus.

Propriétés médicinales du girofle

Utilisation externe

Action anti-inflammatoire, soulage les douleurs musculaires ou les rhumatismes. Aphrodisiaque. Actions antibactériennes. Apaise les infections urinaires (calculs rénaux ou cystites). Atténue les divers maux d’estomac : l’aérophagie comme les ballonnements. Très bon anesthésiant local. Utile pour soulager la toux des affections virales.

Utilisation externe

Propriétés antiseptiques :

le girofle permet de désinfecter les plaies. Il peut être, également, employé comme remède contre la mauvaise haleine. Il est aussi utilisé contre les douleurs dentaires.

Indication thérapeutiques usuelles

C’est un anesthésiant local, notamment pour les douleurs dentaires. Il a aussi une action antibactérienne et antivirale. Il soulage les douleurs musculaires, les rhumatismes et il a des propriétés anti-inflammatoires.

Autre propriétés thérapeutiques démontrées

Il est reconnu pour son action contre les infections urinaires, comme les cystites ou les calculs rénaux. Il traite les troubles digestifs (ballonnements, aérophagie), redonne de l’énergie et permet de lutter contre la fatigue. C’est également un antidépresseur.

Histoire de l’utilisation du girofle en phytothérapie

Le clou de girofle était utilisé par la médecine indienne traditionnelle pour ses propriétés médicinales. En Chine, il permettait d’avoir meilleure haleine, avant de rencontrer l’empereur. Au XIIIe siècle, le girofle devient une des bases de la phytothérapie, notamment dans les traitements bucco-dentaires, pour atténuer les douleurs ou pour anesthésier. L’Indonésie et Madagascar sont les plus grands producteurs de girofle aujourd’hui.

Description botanique du girofle

Le giroflier est un arbre de 20 m de haut. Ses feuilles peuvent mesurer jusqu’à 12 cm. Au bout de ses rameaux, on trouve soit beaucoup de petites fleurs blanches, voire roses, soit des corymbes (toutes les fleurs se retrouvent sur un même plan). L’ensemble des pédoncules et pédicelles floraux forme les griffes. On récolte les boutons floraux, de couleur rose, avant leur éclosion : ce sont les clous de girofle. Ceux qui ne sont pas cueillis vont murir et deviendront des drupes, plutôt rouge foncé. Aujourd’hui, le giroflier est cultivé à Madagascar, bien qu’il soit originaire d’Indonésie.

Composition du girofle

Les clous de girofle (les boutons floraux), dont sera extraite l’huile essentielle, sont les parties utilisées en phytothérapie,.

Le girofle est composé de plus de 15% d’huile essentielle et de 70 à 90% d’eugénol, composé antibactérien, antiseptique et antifongique. Il y a, également, entre 9 et 15% d’acétate d’eugénol, entre 5 et 12% de bêta-caryophyllène et 2% d’acide oléanique. D’autres actifs sont aussi présents, en plus petites quantités, comme le caryophyllène oxyde, l’alpha-humulène et le copaène (moins de 1%). On trouve, enfin, des traces de furfural et de vanilline.

Utilisation et posologie du girofle

Le girofle s’utilise le plus souvent sous forme d’huile essentielle. Le dosage diffère selon le problème à traiter et l’huile essentielle de clou de girofle sera souvent combinée à celle d’une autre plante.

  • Contre les douleurs dentaires, faire un bain de bouche avec 3 gouttes d’huile essentielle dans un demi-verre d’eau tiède.
  • On pourra utiliser un mélange de 2 gouttes d’huile essentielle de clou de girofle combinées à de l’huile végétale de macadamia, pour traiter une amygdalite (massage des côtés du cou), calmer une infection urinaire ou génitale (en application sur le bas du ventre), lutter contre la fatigue (friction du plexus solaire) et en cas d’infection respiratoire ou de bronchite (sur le haut du dos et le thorax).
  • La même préparation sera employée en cas d’hépatite virale, avec des massages sur le haut du ventre.
  • Pour diminuer les douleurs dentaires, il faut effectuer des frictions au niveau des gencives douloureuses.

Précautions d’emploi du clou de girofle

Bien respecter les doses prescrites.

Le clou de girofle est déconseillé aux enfants de moins de 12 ans, aux femmes enceintes ou qui allaitent.

Un surdosage peut entraîner des troubles gastro-intestinaux légers, tels que des vomissements, des nausées ou des diarrhées.

INTERACTIONS AVEC DES PLANTESDICINALES OU DES COMPLÉMENTS

L’huile essentielle de girofle peut être utilisée pour traiter des troubles légers. En l’associant à d’autres plantes, il est possible d’en optimiser les effets. Pour traiter les états de fatigue et d’épuisement, on utilisera un mélange constitué d’1 goutte de clou de girofle combinée à 1 goutte d’huile essentielle de ravintsara (Cinnamomum camphora). Pour apaiser les douleurs dentaires, il est recommandé d’utiliser un mélange réalisé à partir de : 1 ml de clou de girofle, 1 ml de menthe poivrée , 2 ml d’huile de germes de blé et 1 ml d’huile de sarriette des montagnes. Pour calmer les aphtes, on utilisera 1 ml de clou de girofle associé à 2 ml d’huile essentielle de tea tree, 4 ml d’huile essentielle de laurier noble et 3 ml d’huile essentielle de thym à thujanol. Il n’est pas recommandé d’absorber l’huile essentielle de clou de girofle sauf avis médical

Pas d’interaction connue avec des médicaments

Pour conclure

Cette liste des meilleurs anti-inflammatoires naturels n’est bien sûr pas exhaustive. La nature a doté de nombreux autres aliments et éléments de pouvoirs anti-inflammatoires conséquents, mais ces derniers sont légèrement moins puissants. Vous trouverez la plupart de ces anti-inflammatoires sous leur forme naturelle ou en infusion. En revanche, la manière la plus simple de profiter de leurs bienfaits et de soulager naturellement vos douleurs est de les consommer sous forme de cures de compléments alimentaires

Sources:

https://www.naturaforce.com

http://www.doctissimo.fr

Source:  https://www.naturaforce.com/meilleurs-anti-inflammatoires-naturels/

 

 

 

 

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