Sur cette planète, la couleur rouge est souvent utilisé comme indication d’une alerte, un danger… 🙂
“Voici le revenu médian et le risque de pauvreté dans toutes les communes de Belgique (cartes interactives)
Parmi les dix communes les plus riches, six se situent en province de Luxembourg. A l’opposé, six des dix communes aux revenus les plus modestes se situent en Région bruxelloise.
Par Théo Anberrée avec Belga Publié le 19/11/2024 à 12:00 Temps de lecture: 1 min
En 2022, Attert, en province du Luxembourg, était la commune la plus riche de Belgique avec un revenu médian net de 42.211 euros, selon les données de l’office statistique belge Statbel. Saint-Josse-ten-Noode, à Bruxelles, affichait quant à elle le revenu médian le plus bas, à 19.288 euros. Les deux localités occupaient déjà ces mêmes positions en 2020 et 2021.
Parmi les dix communes les plus riches, six se situent en province de Luxembourg, à savoir Attert (42.211 euros), Messancy (37.226 euros), Etalle (34.978 euros), Saint-Léger (34.924 euros), Arlon (34.822 euros) et Habay (34.120 euros). Trois communes se trouvent en Brabant flamand : Kraainem (36.531 euros), Tervuren (34.814 euros) et Wezembeek-Oppem (34.702 euros). Enfin, Woluwe-Saint-Pierre (34.690 euros), en Région bruxelloise, complète le classement.
A l’opposé, six des dix communes aux revenus les plus modestes se situent en Région bruxelloise : Saint-Josse-ten-Noode (19.288 euros), Molenbeek-Saint-Jean (19.739 euros), Anderlecht (20.512 euros), Koekelberg (21.141 euros), Schaerbeek (21.726 euros) et Bruxelles-ville (21.862 euros). Deux communes se trouvent en Wallonie, plus précisément dans le Hainaut : Farciennes (21.279 euros) et Charleroi (21.610 euros).
Le revenu mentionné dans ce texte est le revenu disponible équivalent administratif. Ce revenu, calculé à l’aide de données administratives, tient compte, pour l’ensemble de la population, des revenus (nets) imposables et non imposables (revenu professionnel, allocations sociales, pensions, revenu d’intégration, revenus locatifs, revenus du capital, allocations familiales, rentes alimentaires, etc.). Ils sont additionnés pour tous les membres du ménage afin d’obtenir un revenu disponible administratif pour le ménage. Après ajustement selon la composition du ménage, on obtient la variable « revenu disponible équivalent administratif ». Elle peut être utilisée pour calculer le revenu et le risque de pauvreté au niveau communal. Pour plus d’informations, voici un article sur la méthodologie utilisée par Statbel.
Plus fort risque de pauvreté à Bruxelles
Sur le plan du risque de pauvreté, les taux les plus faibles sont recensés exclusivement en Flandre, avec Holsbeek et Zemst en tête (3,4 % chacune), suivies de près par Boutersem (3,6 %), La Pinte (3,7 %) et Herne (3,8 %). A l’inverse, c’est en Région bruxelloise que le risque de pauvreté est le plus présent : Saint-Josse-ten-Noode (34 %) devance Molenbeek-Saint-Jean (31,5 %), Anderlecht (28,2 %), Schaerbeek (26,8 %) et Koekelberg (26,7 %).
Le risque de pauvreté indique la proportion de la population de la commune dont le revenu est inférieur au seuil de pauvreté national.
Les chiffres sur le risque de pauvreté au niveau national et provincial sont publiés sur la base de l’enquête SILC, menée par Statbel. Le revenu disponible équivalent administratif a été développé sur une base administrative pour correspondre le plus possible aux concepts de ménage et de revenu de SILC et utilise les mêmes définitions. Cela permet de cartographier le risque de pauvreté monétaire au niveau communal, mais ces chiffres ne remplacent en aucun cas les chiffres de pauvreté nationaux, régionaux et provinciaux que Statbel publie sur la base des données de l’enquête SILC, qui répondent à une norme européenne permettant de comparer les statistiques au sein de l’UE.
Source: https://www.lesoir.be/636897/article/2024-11-19/voici-le-revenu-median-et-le-risque-de-pauvrete-dans-toutes-les-communes-de