“Le cauchemar continue au Bois des Rêves : le spray-park, fermé dès son ouverture à cause d’une fuite, n’est toujours pas réparé
Une réouverture était espérée pour ce samedi. Mais il faudra attendre plus longtemps… Retour sur la saga du Bois du Rêves.
Jolan D’Hooghe Publié le 05-07-2024 à 17h37 Mis à jour le 05-07-2024 à 18h26
Le domaine provincial du Bois des Rêves, à Ottignies-Louvain-la-Neuve, est en pleine refonte depuis quelques années. En mars 2023, le domaine accueillait une nouvelle plaine de jeux pour les plus petits. Même pas un mois plus tard, la plaine a dû être fermée, souffrant d’une “maladie de jeunesse“, informait la direction du domaine… En cause : l’eau et son drainage, insuffisamment pris en compte lors des travaux. Avec les fortes pluies d’avril 2023 et la jeunesse des pelouses et plantations, la plaine s’est vite transformée, par endroits, en mares de boue.
Mais ce n’est pas l’unique déboire. De l’autre côté du site, l’ancienne piscine à ciel ouvert du Bois des Rêves, vieillissante, devait être remplacée par un “spray-park”, considéré comme le plus grand d’Europe. Comprenez: une plaine de jeux avec arroseurs et jets d’eau disséminés. Les travaux ont été commencés en février 2024 et l’inauguration a eu lieu le 29 juin dernier… Et rebelote : le spray-park a dû fermer ses portes le soir même de son ouverture. Non pour un surplus d’eau… mais pour un manque, cette fois.

En effet, le volume d’eau diminuait à un tel point que le système s’est mis en veille. Directement, une fuite a été suspectée. Les pompiers ont été appelés pour recharger la structure en eau, ce qui a permis de sauver la journée d’inauguration. Le soir même, la décision a été prise de fermer le parc, le temps de faire les tests.
500 personnes avaient cependant réservé le dimanche, et toutes ont dû être prévenues.
Une réouverture retardée
Le spray-park devait rester fermé jusqu’à ce vendredi 5 juillet compris, pour une réouverture espérée ce samedi.
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Mais lors de notre passage, ce vendredi, la situation ne laisse pas espérer une ouverture avant le week-end d’après. Sur place, nous avons pu discuter avec l’entrepreneur et son équipe, justement en train de faire le repérage d’éventuelles fuites. Une analyse se faisant à l’aide d’une forme de stéthoscope. Un des ouvriers nous a indiqué qu’il n’a rien repéré comme fuite. “L’outil est tellement précis qu’on peut entendre les vibrations d’un train s’arrêtant en gare d’Ottignies (à quelques kilomètres de là). Alors s’il y avait une fuite, nous l’entendrions“explique le responsable de chantier.
Mais alors d’où vient le problème ? Au lieu de parler de fuites, il s’agirait plutôt de pertes d’eau. Dans un spray-park, comme dans une piscine, cela peut s’expliquer par plusieurs facteurs : l’évaporation, le passage des visiteurs mouillés ou tout simplement l’écoulement, nous explique-t-on.
D’autres études vont encore être effectuées cette semaine, avec notamment un test de pression. “On injecte trois bars de pression dans la tuyauterie et on regarde“. Si la pression baisse, c’est qu’il y a bel et bien une ou plusieurs fuites.
Notons au passage que la météo de ces derniers jours et de ce week-end n’est, de toute façon, pas propice à profiter du spray-park en plein air.
Du côté de la Province, qui gère le site, on évoque une réouverture la semaine prochaine. Un test devrait encore avoir lieu pendant deux jours sans public.